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Extrapolation

Extrapolation
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Derniers commentaires
15 décembre 2005

Ecrivain, mode d'emploi

« C’est une irruption. Ca se draine. Je ne dis rien, j’attends que ça vienne. Elle arrive toujours ainsi, l’inspiration. J’ai longtemps cherché mon sujet, alors je me dispersais. Nouvelles, chroniques, blogs, petits carnets, morceaux de papiers qui finissent par me ressembler mais n’offrent qu’un puzzle sans image. J’ai toujours estimé que les idées de la nuit devaient survivre au petit jour. Le matin est un barrage à la création, et je me suis souvent entendue dire que finalement, « c’est une mauvaise idée ». Si le sujet revient souvent, je peux estimer qu’il vaut la peine d’être traité. » (….) L’idée est née. » 17 novembre 2005

«  Commencer l’écriture, la première page est la plus ardu. C’est comme se fourrer les doigts dans la bouche, ce qui fait mal, c’est le premier spasme. » 03 décembre 2005

17 jours pour passer à l’action ; dépêche toi Jun, nous sommes impatientes de lire ton livre.  Et n’oublie pas les fautes d’orthographe avant d’envoyer ton manuscrit. En fait s’écrit SANS E. Fais attention s’il te plait. Ça fera mauvaise impression sinon. Merci.

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27 octobre 2005

« Je dois pas être quelqu’un bien. » 8 décembre

« Je dois pas être quelqu’un bien. » 8 décembre 2004

« C’est si beau la stabilité de mon mouvement. » 15 décembre 2004

« J’omets les cymbales criardes pendues à mon être, elles réveillent l’envie, elles éveillent l’intérêt.  Garder contact en évitant l’impact. » dimanche 6 mars 2005 

« Radio Gouine semble émettre via les langues bien pendues des commères de la crypte fatale dans laquelle on traîne.» vendredi 18 mars 2005

« S'alimenter du réel pour souffler l'impure nocture. » dimanche 20 mars 2005 

« Toujours mal à l’aise devant le plaisir qu’on diffusion, comme si c’était pas de ma faute. Le mal, lui, il est plus facile à revendiquer. » mardi 19 avril 2005 

« Qu’à tellement se donner dans nos arts, on se prendra quelque part. » Vendredi 29avril2005

21 octobre 2005

Best of Jun 2

La suite ! Et c'est loin d'être fini.

« Consciente, comme une soudaine évidence, de n’accepter dans ma vie que des créatifs au feeling surdéveloppé afin de partager ce qu’il y a de plus pure, pour associer le panel de nos arts, dans la création commune d’un exutoire bien garnis. » dimanche, 16 janvier 2005

« Pourquoi se faire chier avec les subtilités du vocabulaire, si pauvre soit-il en mots d’émotions. » jeudi, 17 février 2005

« Etre troublée par un tas de petits êtres sans comprendre d’où vient cette hypersensibilité exacerbée transmise via la parabole géante de l’esprit en constante réceptivité.» jeudi, 17 février 2005

«Borderline ma pauvre Jun. A la limite de la rupture entre mon être ambitieux et pas aidé et mon paraître pourrissant qui me sert à payer mes factures.» vendredi, 18 février 2005

« Parce que tu m'as fait prendre confiance en moi, que je n'ai plus peur de dire MERDE, que tu as fait en sorte que je gratte la pellicule de fausse sociabilité sur mon visage et me rendre ainsi moins accessible, donc plus intéressante. » mercredi, 23 février 2005

« L’époque où l’on avait pleins d’idées tracées pour changer le monde culturel lesbien et où j’ai été la seule à en suivre indubitablement le chemin. » mercredi, 9 mars 2005 

19 octobre 2005

Best of Jun

Les phrases préférées de notre muse. Nous n'avons pas tout mis, on veut faire saliver ses fans !

 

« Moi et mon affreuse répulsion à la diffusion de mon image, je me force à trouver une sérénité entre ce que je voudrais être et ce que je donne. Pas assez « Bad Girl », un brun trop commerciale dans mes sourires, trop inaccessible parfois, et trop généreuse à l’occasion. Où se trouve le juste milieu ? » (7 novembre 2004)

« Je croise Jennifer Cardini à la sortie des toilettes, je l’avais oublié plus petite que moi, elle a la forme, grand sourire et bise, le truc de base, j’en profite pour lui demander à quelle heure elle commence à mixer, ravie de ne pas l’avoir ratée. » (27 novembre 2004)

  « Aujourd’hui je m’y ballade rarement, mais avec un dédain de première en ne songeant plus au plaisir d’avoir des rues commerçante homo, en oubliant que ce "guettho"(euh ghetto) en fait rêver plus d’un, encore coincé dans son petit village de province. Parisien, de quoi se plaint-on » (jeudi 2 décembre 2004)

 

« Mais qu’est ce que l’intime ? C’est croire que parce qu’on vous lit, on vous sait ? Erreur amère du lecteur qui semble penser nous voler chaque description de scène alors que c’est tout simplement ce qu’on veut bien donner en tant qu’écrivain. » (21 décembre 2004)

« Ca me rappelle ma délicieuse Sophie Calle et son Douleur Exquise, mais ça fait chier de devoir toujours utiliser ses saignements pour faire son art, ça fait chier de n'être capable que de ça. » (dimanche 9 janvier 2005)

16 octobre 2005

Le Bescherelle pour tous 2

Petit jeu à faire chez vous : il s’agit de retrouver la ou les fautes contenues dans les phrases suivantes : si vous n’en trouvez pas, il est temps de revoir votre orthographe ou votre grammaire.

« L’histoire ne dit pas comment tout cela se termine, si tenté qu’elle est commencé. » 1er décembre 2004

«Les mots sont aussi puissants qu’une drogue dur, ils font réagir l'esprit instantanément. » 8 décembre 2004

« par une de ses amies qui semblent être un investissement à une suite prometteuse » 16 décembre 2004 

« Le monde est lamentablement affalé dans une éternelle idée de recommencement annuelle » 3 janvier 2005

« Je comte mon soutiens à la force unique de mon bras en la conduisant jusqu'au taxis. » 4 janvier 2005

« Je suis réveillée dans la nuit par la terrible vérité qui m’électrochoc. » mardi 11 janvier 2005

« Rien ne reste dans les bars et les boîtes de la capital » jeudi 27 janvier 2005  

« ça enterre quelques sentiments pures comme la confiance en l’autre » jeudi 17 février 2005

« Je voulais moi aussi, airer dans la nuit noire et traverser les siècles sans me faire prendre » mercredi 16 mars 2005 

« Parce qu’il est temps de se lancer et de profiter de l’élan de la gloquerie de nos nuits pour en sortir quelques choses de positif. » jeudi 17 mars 2005

« La plaine lune éveille » vendredi 25 mars 2005 

« Y’a toujours un fils conducteurs entre les êtres qui vous touchent. » dimanche 24 avril 2005 

(Source : http://www.20six.fr/juncutt )

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14 octobre 2005

Moments de lucidité

« Ben oui mais voilà, j’avais promis de ne pas rouvrir de blog, d’écrire pour ne rien dire, et de dire pour ne plus écrire. » (3 novembre 2004)

« Toujours cette impression, malgré un minimum de travail, d’être un imposteur au milieu de tout ce flot d’artistes. Comment savoir si l’on est réellement ce qu’on est ? Lorsqu’on touche les gens par notre art ? Est-ce que je touche où est-ce que ma force de persuasion est si grande, que ça engendre l’illusion de l’émotion ? » (7 novembre 2004) 

30 septembre 2005

Présentation

      

elledort    Si Denyse Juncutt a été choisie comme point de départ de ce blog, c’est qu’elle un peu notre muse, notre égérie, celle qui nous donne envie de repousser les limites de la création artistique.       

      Même si nous commenterons ici d’autres blogs que celui de cette chef de file de l’art underground lesbien parisien, Jun est tout de même celle qui nous fascine le plus, tant par ses mots qui savent nous toucher, nous éblouir, que par ses photos qui n’ont pas d’égales, et c’est peu dire. Jun sait bousculer l’ordre établi, elle écrit vrai, elle photographie dans les toilettes, et n’est pas effrayée à l’idée de montrer ses conquêtes à demi-nue, voire totalement nue, à parler de godes, à filmer une femme se masturbant, car comme tout grand artiste, Jun est pluridisciplinaire.

      Aussi, son engagement en tant qu’artiste LGBT de l’ère moderne ne nous ayant pas échappé, nous ne pouvions ne pas être influencées par cette artiste d’où nos changements de noms, puisque Dream et Mc Bill ne sont malheureusement pas nos vrais noms, mais des noms d’emprunt, qui nous l’espèrons, seront inscrits un jour dans les livres d’art comme des artistes s’étant éveillées grâce au choc provoqué par la découverte de l’Art de Denyse Juncutt.

30 septembre 2005

Le Bescherelle pour tous

     " Ca parle d’une inadéquate piscine pour la soirée Kompakt, de recettes de gâteaux au chocolat, d’organisation de soirées, de qui est qui, des mêmes prénoms qu'on baise souvent pour évité d’évoquer la raison de notre présence dans ce bar. " Denyse Juncutt Samedi 3 septembre 2005.

     Là, Jun, tu t'es quelque peu trompée. Ca arrive et pour ne plus refaire cette erreur, je vais donner le truc infaillible que m'avait donné mon instituteur en école primaire. Ici, il fallait écrire évitER, car, si nous remplaçons un verbe du premier groupe par un verbe du troisième groupe cela donne : "des mêmes prénoms qu'on baise souvent (d'ailleurs ici il aurait fallu écrire que l'on baise souvent" mais ceci n'est pas si grave) pour omettre d'évoquer et non pour omis d'évoquer" !

    Pour la gouine paumée (ou tout autre être ayant une sexualité différente et ayant atterri ici par hasard ) : j'ai trouvé ce lien qui explique tout avec exemples à l'appui : http://www.virtuel.collegebdeb.qc.ca/Salfv/Imbeau/pp-inf.htm . Merci Mylène Martin !

30 septembre 2005

Jour d'inspiration

"La décrépitude se vaut pour tout, pour tout le monde." Denyse Juncutt Lundi 5 septembre 2005.

"La main a le pouvoir de tout agripper et si je la déplie, elle me propose cinq directions." Denyse Juncutt Lundi 5 septembre 2005.

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